TEST - Leisure Suit Larry - Wet Dreams Dry Twice sur Nintendo Switch

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Dry Twice est aussi bon que son prédécesseur

Par Steeve Tremblay
J'ai bien aimé le « point and click » Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don't Dry lorsque joué sur Nintendo Switch en 2019. Vous pouvez voir ou revoir mon test via ce lien. Un jeu plein d'humour doté d'une belle direction artistique, d'une histoire intéressante à suivre et de puzzles relativement complexes. C'est donc avec joie que je suis plongé à fond dans la suite directe de Wet Dreams Don't Dry, la nouvelle aventure de l'attachant Larry Laffer baptisée Leisure Suit Larry - Wet Dreams Dry Twice. Cette nouvelle mouture développée une fois de plus par le studio allemand CrazyBunch est elle aussi fun à jouer et surtout, aussi folle? Voici mon avis! 


Tel que mentionné en introduction, il s'agit de la suite directe au précédent opus et le jeu y fait souvent référence à travers différentes situations. Un joueur n'ayant pas fait le premier jeu peut-il y plonger et tout comprendre? Oui et non. Le jeu nous résume les grandes lignes du précédent volet, mais assurément que le joueur n'ayant pas joué le premier jeu passera à côté de plusieurs petites blagues et « insides jokes ». Mais bon, cela ne l'empêchera pas non plus d'avoir du plaisir avec ce nouvel opus.

De séducteur à amoureux fou

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Dry Twice reprend quelques semaines après les événements du précédent volet. Larry est donc sur l'île de Cancum et forcé de se marier à la fille de El Rey, fille qu'il n'a jamais vu et l'une des deux seules filles de l'île. Larry n'étant pas très chaud à l'idée, découvre que Faith l'amour de sa vie (personnage important du premier jeu) est toujours vivante quelque part. Aidé de Pi (l'intelligence artificielle de son téléphone mobile) Larry se construit un radeau afin de quitter l'île et part à la recherche de Faith, sur l'archipel de Kalau'a. 


Mise en contexte

Comme pour le premier jeu, il s'agit d'un « point and click » d'aventure, mais beaucoup plus scénarisé qu'un Fire: Ungh's Quest testé récemment sur Le Salon de Gaming de Monsieur Smith. D'ailleurs, autant le dire tout de suite : l'histoire tient la route, l'humour est omniprésente et l'écriture est très bonne. Tout le jeu est écrit en français, mais les voix sont en anglais. 

Le jeu nous place régulièrement devant des situations rigolotes où il faut faire des choix qui mèneront à différentes situations cocasses. Et oui, de nombreuses situations font allusion au sexe, le fleurtage, aux maladroites techniques de séduction de Larry. Rappelons que notre homme (dans le premier jeu) arrivait des années 80 grâce à une machine à voyager dans le temps, justifiant son comportement « à l'ancienne » et souvent déplacé pour l'année 2021. Ai-je été choqué par une déclaration de Larry ou une situation du jeu? Aucunement. Le jeu m'a bien fait rire! 


Larry est déjà passé par là

La seule chose qui a pu me « choquer » ou plutôt me frustrer dans le jeu, c'est de faire de nombreux aller-retours entre différentes pièces ou sections d'un tableau (comme dans le précédent jeu). Parce que oui, on marche et on cherche beaucoup! Sans oublier les interactions avec les personnages qui vont évoluer suite à l'acquisition d'un objet précis, ou la résolution d'une énigme. Selon les réponses, il faudra repartir dans une direction ou une autre, puis revenir et retourner et ainsi de suite. Au final, cela ne m'a pas trop dérangé, mais c'est vrai que sur une longue session, ces aller-retours peuvent devenir épuisant.


Au doigt et à l'oeil

On peut déplacer Larry avec le stick gauche, mais aussi grâce à l'écran tactile de la Nintendo Switch. Les deux options fonctionnent bien, hormis lorsque vient le moment de pointer un objet précis dans l'environnement (surtout en mode portable). Notre doigt ne clic pas toujours exactement sur le bon objet à l'écran (parfois deux objets sont très près l'un de l'autre) et sélectionner le bon objet avec le Joy-Con droit se fait de façon laborieuse (la sensibilité est trop élevée et on ne peut l'ajuster). Par contre, les manipulations au stick droit en mode docké sur la télé ça marche super bien.


J'ai beau essayer, mais ça vient pas

Le niveau de complexité des puzzles est plutôt relevé. Parfois il faut assembler 2-3, voire 4 objets ensemble afin d'avoir le bon outil pour avancer dans l'histoire. Combiner quoi avec quoi? Parfois c'est vraiment pas facile. Le jeu a également des puzzles plus élaborés où il faut regrouper plus de 5 éléments pour créer un objet précis. Par exemple, un plan pour fabriquer un radeau, ou une recette pour créer un cocktail précis. Et à l'image du jeu et son humour, vous comprendrez que les éléments à récupérer sont toujours rigolos et complètement fou. 


J'aime ton style

Le style visuel est aussi beau que dans le précédent jeu, j'aime beaucoup la direction artistique appliquée par le studio CrazyBunch. Les décors font références à différents éléments de la pop culture, aux jeux vidéo, à Wet Dreams Don't Dry (le jeu précédent) et toujours, mais alors là toujours, au sexe (il y a toujours un petit quelque-chose dans le décor, ici et là). Disons que les formes rappelant l'organe mâle sont nombreuses, de même que les parties intimes de la femme. Vous l'aurez compris, le jeu ne se prend aucunement au sérieux, autant visuellement que dans ses textes. Et encore une fois, ça me fait bien rire. 


Prêt à conclure

Leisure Suit Larry: Wet Dreams Dry Twice est aussi bon que son prédécesseur. Bravo à l'équipe de CrazyBunch! Larry Laffer est toujours aussi attachant, le comédien prêtant sa voix au célèbre séducteur des années 80 est talentueux et livre bien ses textes. Même chose pour les autres comédiens / comédiennes donnant vie aux autres personnages du jeu (mention spéciale à Dip, Pip, Kip) et ce, pendant une bonne douzaine d'heures de jeu. Le meilleur point and click que j'ai joué depuis Leisure Suit Larry: Wet Dreams Don't Dry, le jeu précédent. Une expérience relaxante, rigolote, qui fait sourire et vous fera passer un bon moment. 

J'aime
  • Direction artistique
  • Histoire pleine de surprises
  • Larry Laffer toujours aussi attachant
  • Très bonne durée de vie
  • Nombreux personnages à rencontrer
  • Belles et amusantes animations des personnages
  • Bonne usage de l'écran tactile (1 doigt pour choisir, double tape pour déplacements, 3 doigts pour révéler les interactions possible)
J'aime moins
  • Imprécision du ciblage avec le stick droit du Joy-Con (en remplacement d'une souris sur un ordinateur)
  • Quelques puzzles assez compliqués
  • Certaines interactions ou objets « cliquables » trop prêt l'un de l'autre (pas facile avec un gros doigt de sélectionner le bon)
  • Un peu trop cher
Recommandation
-Achat lorsqu'il sera offert à 30$ et moins, que vous ayez joué le précédent jeu ou non.

Note finale

*La copie du jeu utilisée pour cette critique provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des tests du Salon de Gaming de Monsieur Smith.

Leisure Suit Larry - Wet Dreams Dry Twice Site officiel
Développeur : CrazyBunch
Plateformes : Switch (ce test), PS4, Xbox One, PC
Prix : 59,84$ (au moment de ce test il est à 47,87$)

Abonnez-vous aux différentes plateformes du Salon de Gaming de Monsieur Smith pour ne rien manquer des prochaines publications et découvrir au quotidien, l'actualité du jeu vidéo!

Commentaires