TEST - Warhammer Age of Sigmar : Storm Ground (PS4, Xbox, Switch, PC)

Ob-La-Di, Ob-La-Da! Voici arrivé l’Âge de Sigmar!

Par Monsieur Ben
L’univers de Warhammer n’a jamais cessé d'évoluer depuis sa base de jeu de plateau avec figurines Warhammer Fantasy Battle, lancé en 1983 par la société Games Workshop. Le tout suivi en 1986 par Blood Bowl (genre de football américain mais beaucoup plus violent) qui me fait un peu penser au jeu Mutant Football League testé par Steeve, mais sans lien ou presque, avec les Warhammer évidemment…

Dans les faits il existe 6 jeux de figurines, le dernier en date remonte à 2011 avec Dreadfleet, un jeu de batailles navales (ha bon!). Voir flotter mes figurines dans ma piscine?! Pourquoi pas! Haha!


Des figurines en figuré!

On comprend donc que le mariage du jeu de rôle à l'univers fantastique avec celui des jeux vidéo n’était qu’une question de temps. Pensons entre autres, à Warhammer 40,000 créé en 1987 (déjà à sa neuvième édition en 2020), Warhammer: Dark Omen sorti sur PlayStation et PC en 1998 ou Warhammer Online: Age of Reckoning sorti en 2011 (qui amenait la touche MMORPG). Ce dernier fut complètement abandonné par son éditeur en 2013 avec la fermeture des serveurs.

Reste que tout cet amour envers les jeux de tables de la franchise et ses dérivés, ont réellement donné des ailes aux créateurs de jeux vidéo puisqu'à ce jour, on compte plus d’une dizaine d’éditions.

Warhammer: Age of Sigmar (version jeu de plateau)

Est-ce que cet autre jeu de plateau avec ses figurines miniatures Age Of Sigmar Storm Ground édité en 2015 par Games Workshop, donnera envie aux amateurs de jeu stratégie au tour par tour, de s’y replonger à fond et qui plus est, cette fois en version numérique? Que vaut cette nouvelle adaptation créée par Gasket Games et publiée par Focus Home Interactive? C’est ce que nous allons découvrir!


L’Âge de Sigmar

L'aventure prend son envol suite à une entrée colossale sous une forme cinématographique. On nous explique le pourquoi du comment de notre arrivée sur ces terres dévastées par la guerre et les tempêtes du dieu Sigmar, dont ont ne connait que de nom. Quelques bonnes narrations vocales (en anglais, sous-titres français) en début de jeu nous servent de tutoriel, en plus de quelques infos écrites à propos du terrain, des coffres, armes, récompenses etc. Sans oublier le suivi de la mission et un point très utile : les renseignements sur les compétences, attaques et défenses de votre héros et des adversaires… Bref, beaucoup de lecture et ça tombe bien car on a le temps, c’est un jeu tour par tour!


Le rogue à Sigmar

Les jeux tour par tour offrent de multiples options tactiques qui ne démentent pas! Des déplacements limités par cases, des limitations pour utiliser nos compétences et magies ou pour faire apparaître nos unités, un système de points consommables qui se recharge au tour suivant, etc. Mais la grande nouveauté pour ce genre si particulier et tant qu'à moi, est l'aspect le plus réaliste, c’est sont coté rogue-lite. Tout comme bon jeu de société, c'est terminé une fois qu’on perd la partie et... c'est à cet instant que l'on constate qu'il faut recommencer au tout début.

Donc oui, c’est un « rogue » mais comme on les aimes car nos héros une fois ressuscités, gardent tous leurs acquis (niveau, compétences, récompenses et même les cartes d’unités (aléatoires) cachées dans les coffres).

Avant de continuer, dans le menu de préparation au prochain combat, on a la possibilité de changer armes, amures, magies et engager des nouveaux alliés.


Attention, chaque nouveau terrain est généré de façon aléatoire, donc un nouveau départ à chaque tentative! Sans oublier que les escarmouches deviennent plus difficiles à gérer. Une connaissance approfondie du héros et des alliés sera de mise (surtout celle des ennemis), chose qui apporte une bonne dose de stratégie et qui donnera parfois lieu à des choix cruciaux. Par exemple, sacrifier une unité peut donner la victoire ou la défaite.

Trois lieux, trois factions et neuf campagnes

Le monde de Sigmar est divisé en trois lieux assez distincts sur de jolis décors artistiques bien définis, insufflés par une ambiance allant de paire avec l’environnement proposé. Une faction associée par lieu, le premier territoire (donc la première campagne) sera celle des Stormcast Eternals, des guerriers au service du dieu Sigmar. Ceux-ci nous font visiter le Royaume de la Mort de Shyish, avec comme toile de fond le sombre manoir de Thanator.


Le deuxième lieu (et campagne), est celui des Nighthaunt. Des fantômes ou spectres au service du dieu Naxas au Royaume du Métal de Chamon. Finalement, la dernière campagne est au Royaume de la Vie de Ghyran, contrôlé par les Maggotkin du dieu Nurgle. Une faction possède trois différentes campagnes et trajets pour chaque territoire. Seulement la première campagne est accessible au début, mais les deux autres sont débloquées assez rapidement.

Les ennemis (qui sont en fait les autres unités et factions des autres campagnes) sont très limités en nombre (attention pas moins forts pour autant) et de toute façon, la quantité est compensée par une, voire jusqu'à trois vagues subséquentes. C’est suffisant, croyez moi!

Pour terminer, la carte des lieux offre plusieurs embranchements avec informations sur les ennemis, le niveau de difficulté et les récompenses. C'est une bonne idée car c'est une belle façon de mieux se préparer. Ha oui, les terrains sont très petits et statiques, toutefois on peut zoomer pour admirer de plus près, et seulement y déplacer la caméra.


En résumé

Bon, honnêtement j’avoue que pour écrire un test dans une catégorie de jeu tactique, tour par tour, ça demande énormément de choses à décrire et j’espère qu'à travers ce texte, j'ai pu vous décrire et présenter l’essentiel du jeu.

Au moment d’écrire ce test, je n'ai pas encore terminé les trois campagnes du premier héros de Stormcast Eternals (n'oublions pas que c'est un rogue-lite, donc qu'à notre échec on reprend du début). Je suis donc en mesure de confirmer que le temps de jeu y est assez conséquent, pas d’inquiétude de ce côté là! Prévoyez donc un bon 45 heures et plus.


J’ai testé le jeu sur le PlayStation 4 Pro de mon fils (merci kid!) pas eu vraiment de pépins techniques ni visuels, tout est fluide et vraiment joli! Un jeu que j’aurais quand même bien aimé tester sur la Switch puisqu'il offre l’option tactile. Mais ça, c’est seulement quand on enlève la Switch de son socle évidemment!

P.S. : Le jeu offre un mode multijoueur jouable en crossplay, les amateurs du multi seront donc servi! N’ayant pas testé ce mode, j’imagine qu’il est peut-être préférable de connaitre chaque faction avant de vous y lancer!

J’aime
  • Bonne adaptation vidéoludique des figurines!
  • Les factions
  • Combats tour par tour
  • Bonne idée le coté rogue-lite (gros pouce en l'air!)
  • Terrains et environnements
  • Direction artistique
  • Joli en mode TV (oups c’est vrai je suis sur PS4!)
  • Bonne longévité
  • Simple à jouer...
J’aime moins
  • ...mais avec une difficulté qui peut finir pas nous faire un peu rager!
  • Y a pas vraiment d’histoire
  • Un peu répétitif
  • Les terrains trop petits
  • Pas de vibrations! (Que voulez-vous, j’aime ça moi!)
  • Avoir du temps pour y jouer… sauf si vous avez pas de Switch! (Je parle pour moi hihi)
Note finale

*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test, provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.  

Warhammer Age of Sigmar: Storm Ground
 Site officiel
Développeur : Gasket Games
Plateformes : PS4 (ce test), Xbox One, Switch, PC
Prix : 53,49$

Me joindre sur Twitter via @monsieur_ben
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Commentaires

  1. J'aime beaucoup les jeux au tour par tour, alors en attendant un Diagaea ou un Fire Emblem, pourquoi pas plonger dans cet Âge de Sigmar! Tu m'a donné le goût d'y plonger! D'autant plus que l'aspect des cartes et le style visuel, sont des choses qui m'attire pas mal avec ce jeu. 🙂

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  2. Merci, j’ai vraiment aimer ce jeu!
    Si tu essaie la version Switch fait moi signe!
    Le mode tactile pour ce style est tellement approprié en plus!
    (Avec un bon rabais, je serais preneur c’est certain!)

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