Un puzzle-game mignon, mais sans âme
Par Jérôme Rajot
En début de mois est sorti le jeu Sir Lovelot, un petit jeu indépendant de réflexion développé par Pixel Games et édité par Sometimes You à destination des PlayStation 4, PS5, Xbox One, PC, et Nintendo Switch. Après quelques heures sur ce titre, qu'en ressort-il ?
Sir Lovelot ne parvient pas à créer sa propre identité et proposer un jeu aussi marquant qu'un Céleste. Le jeu ne brille pas non plus par son originalité, ni sa trame narrative qui se résume à : rejoindre la princesse dans sa tour après avoir récolté les objets nécessaires pour qu'elle accepte qu'on lui fasse la cour. Il n'y a aucune histoire à suivre, aucun fil conducteur, on se contente d'enchaîner les niveaux.
On se promène donc de niveau en niveau à travers 4 sections de la carte proposant chacune une particularité de gameplay. Chaque niveau propose son lot de défi, à la manière d'un Super Meatboy, on saute de plateforme en plateforme en évitant les pièges qui parsème notre chemin. C'est donc un "die and retry", on meurt souvent afin de comprendre la bonne technique à utiliser pour arriver au bout.
Les mécanismes sont ultra simplistes, soit un bouton pour sauter, un bouton pour tirer. Car oui, Sir Lovelot est muni d'un petit pistolet lui permettant de venir à bout des quelques ennemis et il peut tirer à l'horizontal ou à la verticale.
Il y a plusieurs cachettes à découvrir afin d'accéder à tous les secrets et obtenir un score parfait.
À la fin de chaque niveau, on nous donne la liste de tout ce qu'on a réussi à découvrir, notre nombre de morts, qui vient calculer notre pourcentage de réussite. Puis, on passe au niveau suivant. Mention spéciale aux noms de chaque niveau qui nous offre un jeu de mot amusant.
L'intérêt principal revient donc dans l'accomplissement de toutes les épreuves et la découverte de tous les secrets, ça peut motiver les complétistes, mais ça ne changera pas grand-chose pour l'évolution dans le jeu.
Conclusion
Sir Lovelot est donc un petit jeu sympathique, qui aurait sa place aussi sur mobile pour quelques sessions de courtes durées, car la lassitude se fait rapidement ressentir. C'est mignon, mais le jeu manque de profondeur. À profiter à bas prix si vous aimez les jeux du genre.
J'aime
-Le design mignon
-Facile à prendre en main
J'aime pas
-Répétitif
-Sans profondeur
-Passages frustrants
Note finale
*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test, provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.
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Le collaborateur Francis Payant a également eu l'occasion d'y jouer et avait ces quelques mots concernant la version PS5 (Jérôme ayant testé la version Nintendo Switch).
« C'est sûr qu'on parle d'un jeu 16 bits. Donc, je peux confirmer que les temps chargements (sur PlayStation 5) sont super rapides. Graphismes sont ok (on parle d'un jeu pixelisé au max), mais c'est correct. On passe vite par dessus. Aucun lag, aucune baisse de frame rate. Je l'ai même trouvé amusant. Au début, c'était trop facile, mais ça se corse rapidement. Aussi, au niveau des contrôles, c'était bizarre. J'avais l'impression qu'il y avait un petit lag 1/4 de seconde, ça peut faire la différence entre survivre et mourir. Mais c'est bien, cute et amusant. »
Sir Lovelot
Développeur : Pixel Games
Éditeur : Pixel Games, Sometimes You
Plateformes : Nintendo Switch, PS5, PS4, Xbox One, PC
Prix : 12,99$
Joindre Jérôme sur Twitter via @vanouchou , ou Francis via Le Roi du Deal
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