Test - Wild Heart S (Nintendo Switch 2)


Diamant brut pour Cœurs Sauvages !

Par Monsieur Ben 

  • Avertissement : le jeu permet de choisir des personnages des deux genres. Ce test a été rédigé au masculin.

Un chasseur venu d'une montagne sacrée croise un homme sage qui lui dit que son destin sera bientôt lié aux habitants qui vivent dans les montagnes. D'énormes créatures ont envahi leur territoire et seul un vrai chasseur de monstres pourrait les aider... Comme par hasard, c'est vous qui êtes l'élu, le jeu dont vous êtes le héros, des monstres géants aux cœurs sauvages à combattre au péril de votre vie.


D'accord, en gros, c'était un petit aperçu de Wild Hearts S. Je pourrais juste vous dire d'aller lire le test du même jeu que notre collègue Julien Briere avait testé en 2023 pour la version PC. L'histoire et les évènements sont exactement les mêmes que sur ce portage Switch 2, tout comme les caractéristiques, les affinités, le style de combat, etc. 

Mais ce ne serait pas vraiment cool de ma part... et il faut bien fournir du contenu, que vaut cette monture sur la Nintendo Switch 2 ? Un peu de chair autour de l'os comme on dit, et de toute façon, c'est moi, ici Mr Ben, le héros du jeu ! Cette aventure m'a beaucoup touché, des cicatrices encore présentes sur tout mon être, ça fait longtemps que je n'ai pas été aussi absorbé par un jeu. Le chasseur de monstres en moi ne m'a jamais abandonné, il était juste en mode veille !


Le jeu est complètement traduit en français, c'est plaisant  de voir que la plupart des personnages s'expriment dans la langue de Molière, sauf notre héros, qui est un peu le Link de service, comme dirait Zelda...On hoche la tête pour dire oui ou non, on fait des grimaces pour un rien ou pour de bonnes raisons...  Ça me rappelle parfois moi,  avec ma petite chérie... mais ça, c'est une autre histoire.

Pour ceux qui adorent tout ce qui est en rapport avec l’ambiance féodale japonaise, vous allez être gâtés, la musique et les paysages s’accordent parfaitement avec l’aventure. De l'extérieur, notre personnage ressemble à un samouraï ou à un autre guerrier d'inspiration asiatique.Mais comme on dit, l'habit ne fait pas le moine, surtout quand on crée notre héros ou héroïne. L’éditeur de personnages est plutôt bien fait, pas besoin d’avoir les traits d’un Bruce Lee… mais bon, se balader avec une bedaine dans cette aventure  n’est peut-être pas la meilleure idée.


L'objectif de ce jeu est de libérer les habitants qui habitent sur les terres sauvages d’Azuma de l’apparition soudaine de Kemono géants, dont leur seul but est d'attaquer les animaux et les êtres humains sans distinctions.


Les dialogues de l'histoire sont bien amenés, on a vraiment l'impression d'être impliqué dans les événements. Quand je disais que nous sommes le héros du jeu, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont les habitants eux-mêmes qui nous le crient avec beaucoup  d'enthousiasme. Parmi tous les autres guerriers, c'est nous, seulement nous, qui méritons le titre de chasseur de monstres, les Kemono géants.

D'ailleurs, dès le départ, ceux qui ont déjà joué à la série des Monster Hunters auront sûrement  un sentiment de déjà-vu. Ayant passé de nombreuses heures sur ces jeux, je dois avouer que cette impression m'a vite traversé l'esprit. Les combats que ce soit en mode rapproché ou à distance, restent les mêmes, mêmes qualités et même défauts, j’y reviendrai. Cependant, la grande nouveauté réside vraiment dans l'ajout de créations d’objets créés instantanément lors des combats, « une technologie appelé Karakuri » proposant une expérience vraiment addictive une fois qu’on a saisi le mode de fonctionnement.


La maîtrise de cette technologie durant les combats, offre une petite dose d’adrénaline, rien de moins. On peut fabriquer à la volée des boîtes, des tremplins, des lampes à feu, des hélices, et combiner les mêmes objets pour créer une bombe, un mur, ou un harpon.Tout ces objets sont créés à partir de fil Karakuri ,un matériau provenant des roches et des arbres.

Il y a un tutoriel pour nous aider, donc pas de stress. Sans oublier, le menu comprend toutes les infos nécessaires  comme le bestiaire, la carte, et une encyclopédie très détaillée, parfaite pour se souvenir des choses. Et bien sûr, il y a aussi les options du jeu.
 
Une autre ressemblance avec Monster Hunter est de collecter toutes sortes de ressources dispersées dans la nature, comme des plantes, des minerais et des butins d'animaux une fois tuer ou même apprivoiser ! Bien sûr, sans oublier ceux qui tombent des monstres. Un arbre de compétences très développé vient renforcer et améliorer nos créations, et certaines compétences seront obtenues en affrontant des monstres spécifiques.

Bref, je vous laisse ici, le plaisir de découvrir tout ce que le jeu a offrir. Je le répète, de ce côté, le jeu explique vraiment tout ce qu'il faut pour saisir son fonctionnement.


Alors, passons aux choses sérieuses, que vaut la version Switch 2 ?
 
D'abord, le contrôle du personnage est super réactif et fluide, le jeu semble tourner au-delà de 30 fps, mais probablement pas à 60 fps.  Honnêtement, je n'ai jamais rencontré de ralentissements ou de saccades pendant mes nombreuses heures de jeu. 
 
En ce qui concerne le visuel , par contre, on n'est pas vraiment face à un jeu de nouvelle génération. Les graphiques ressemblent à ceux de la PS4, voire même de la PS3. Ce n'est pas que le jeu manque de beaux environnements, il y en a qui sont magnifiques, le visuel est tout simplement inégal. Par exemple, une paroi rocheuse bien détaillée se trouve à côté d'une autre paroi floue ! C'est pareil pour les arbres, le sol, les fourrures des monstres, etc. À distance, la vue d'en haut donne la même impression. 
 
Étrangement, j'ai remarqué que le sol vu de loin était parfois plus détaillé que certains décors proches du personnage !

Rocher flou et sol plus détaillé!
Rocher flou et sol plus détaillé !

Attention, cela ne signifie pas que le jeu est vraiment moche, au contraire, les paysages sont plutôt bien fournis. Il y a plein de chemins et de raccourcis à explorer, des rivières et des lacs qui renforcent notre immersion. Bizarrement  je le répète, c'est convivial et agréable à regarder, même avec les défauts que l'on peut constater. Je dirais que le jeu ne plaira peut-être pas à ceux qui préfèrent les jeux ultra beaux  et très détaillés.
 
Il n'y a pas que l'aspect visuel du jeu qui peut en décourager certains, le côté des combats de monstres, même si c'est la principale raison pour laquelle on y joue, nécessite un certain temps d'adaptation et surtout beaucoup de patience. Les combats à distance, que ce soit avec un arc ou un canon offrent une meilleure perspective, tandis que les combats rapprochés peuvent vraiment devenir vite frustrants, souvent, on a la vue complètement obstruer, il est crucial de bien gérer le verrouillage, sinon on risque de se retrouver coincé entre un monstre et le décor.

Wild Hearts S se joue de base en solo que ce soit pour l'histoire, la recherche de ressources ou l'exploration des environs. On peut vraiment prendre son temps. On peut attraper les petits insectes ou animaux juste en appuyant sur un bouton. Pour les animaux de taille moyenne, on les combat normalement, et on peut même les apprivoiser ça permet simplement d’obtenir des matériaux différents. 
 
Lors du périple on fait la rencontre d’une petite boule appeler Tsukumo, ce minuscule allié nous viendra en aide, de biens des façons !


Les Kemono géants, principaux ennemis du jeu et de l’histoire, seront clairement la pierre angulaire de l’ensemble du jeu. Il n’y en a pas beaucoup, environ une vingtaine, mais ils deviendront plus difficiles à vaincre en changeant de chapitres. 
 
Il est à noter qu’il n’est pas nécessaire de tout compléter pour finir un chapitre, l’histoire permet de tous les débloquer. Il y en a cinq, et sur la carte, on peut changer de chapitre à tout moment, ce qui permet de revenir pour terminer des missions. De plus, les ressources varient entre chaque chapitre, tant pour les monstres que pour les environnements !


 
Je ne vais pas vous mentir, le mode multijoueur, jouable jusqu’à quatre dans cette version S pour Nintendo contrairement à 3 maximum pour les précédentes édition, rend le jeu encore plus amusant et carrément plus addictif ! J’arrive à près de 50 heures de jeu !
 
Cependant, si la version classique des autres consoles et PC et cross-plateform (les joueurs Xbox peuvent jouer avec les joueurs PlayStation par exemple), cette version Wild Heart S ne permet que de jouer avec les joueurs Nintendo. Sûrement pour éviter les désiquilibrages que cette édition apporte : 
  • Ajustement des paramètres d’armes et d’armures spécifiques, ce qui permet d’affronter plus facilement les boss de difficulté élevée dès les premières étapes en optimisant l’équipement correspondant.
  • Modification des mécanismes de fuite des bêtes en fonction des dégâts et réduction de la fréquence des fuites.
 Il est nécessaire d'avoir un abonnement Nintendo Switch Online, cependant, il n'est plus requis d'avoir un compte Electronic Arts !
 
Ce mode multijoueur est accessible à un feu de camp, ou directement depuis la carte. Il sert seulement  pour les combats contre les gros monstres,  je vous conseille d’activer la fonction recherches d’aide automatique dans les paramètres, vous n’aurez pas à vous soucier de demander de l’aide dès le début d’une chasse. 
 
Il y a  aussi des portails de chasse éparpillées dans la nature, ils servent d’assistances entre joueurs déjà parti en chasse.
 
Même si le jeu n’est pas cross-plateforme sur Nintendo Switch 2, il y a des joueurs de tous les coins du monde, c'est sûrement pour ça qu'il y a toujours du monde, donc pas de souci de ce coté.

Comme le jeu est sorti depuis une bonne semaine, je me suis amusé à regarder quelques critiques et tests déjà parus. Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas fait de copier-coller, d'abord parce que ce n'est pas très éthique et que mon Boss Steeve n'apprécierait vraiment pas, et avec raison. Je ne suis pas allé là pour les écrits, mais pour voir leurs notes ! J'étais persuadé que le jeu allait perdre des points à cause du visuel, mais à ma grande surprise, la plupart des gens ont quand même bien noté. Seules quelques personnes ont donné de faibles notes en rapport avec les visuels et la caméra, qui peut parfois être très tannante !
 

Wild Hearts S n'est peut-être pas fait pour tout le monde, mais en même temps tout peut être apprécié. Il suffit de prendre le temps de bien comprendre. Sortir des sentiers battus peut parfois nous amener à jouer différemment.
 
Malgré quelques lacunes visuelles et une camera parfois capricieuse, Wild Hearts S mérite grandement votre attention même pour les néophytes du genre !
 
PS : le jeu est aussi joli en mode portable mais j’avoue avoir joué le plus souvent en mode télé, de plus ma station d’accueil est branché en filaire Ethernet , qui assure une stabilité supérieure pour le jeu en ligne.
 
Note finale
 
*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith. 

Wild Hearts S Site officiel
Développeur : Koei Tecmo
Éditeur : Electronic Arts EA Originals
Plateformes : Nintendo Switch 2
Prix : 66,99$


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