Aventure sur vagues sans fin
Par Monsieur Ben
Désenchanté je fus en découvrant Windbound. Non pas que la jouabilité est manquée ou que le jeu soit bogué. Le rendu cel-shading est très fluide et joli, l’immersion d’être sur une île au milieu de l’océan est parfaitement réussi, la protagoniste Kara sied très bien avec l’aventure, on ressent bien l’effort de nous offrir un semblant de mixage d’un Zelda Breath of the Wild et de Zelda Wind Maker... (mécanique de combat, chasse, crafting, cuisson sur foyer, naviguer sur la mer avec un bateau à voile) mais sans plus, le mode survie offert du jeu, deviendra vite votre talon d’Achille. Heureusement, le désenchantement à fini pas s’estomper une fois le mécanisme du jeu mieux assimilé et avoir découvert une couple d’astuces qui m’a permis de passer au travers, si si ! (je vous reviens avec ça...)
5 Lives Studios, Koch Media et Deep Silver
Le premier dans la liste, 5 Lives Studios, est une entreprise indépendante australienne formée d’une équipe de cinq talentueux programmeurs dont certain d’entre eux ont déjà œuvré dans différentes sphères et sociétés, des contributions sur des jeux comme Syndicate, Grand Theft Auto, Darksiders etc... Sur la boutique eShop de la Switch, le jeu est édité par Koch Media et par leur filiale Deep Silver, société allemande fondée en 2007 dont une centaine de jeux ont été publiés sur la plupart des plateformes. Sur Switch, quelques titres très bien ''portés'' ont fait leur apparition comme Saints Row The Third, Saints Row IV, Metro 2033 ou Metro Last Light.
Histoire
Loin de sa tribu, Kara la guerrière se retrouve projetée par la force du vent dans une eau devenu trop tumultueuse, l’a rendant incapable de revenir à son embarcation. Attirée vers le fond, elle aperçoit soudainement l’image d’une immense bête marine et... s’évanouit! Puis, sans vraiment tout saisir, elle se retrouve devant un étrange portail de lumière qui semble l’inviter. Une fois traversé, elle se réveille étendue sur le rivage, sans embarcation, sans nourriture, heureusement elle a gardée sa fidèle lame qui lui procure les premières ressources nécessaires à la fabrication d’outils. Le but ultime, on le devine, sera la construction d’un nouveau bateau et la grande partie de l’aventure servira à chasser, se nourrir et créer de nouveaux outils et armes (les recettes se débloquent à chaque première ressource trouvée).
Le jeu se divise en 5 chapitres et tous ont le même objectif!
Trouver trois clés en forme de coquille nommé Nautile, ces commutateurs mystiques sont liés à d’autres situés sur une île distincte qui ouvrira la voie vers la sortie d’un nouveau portail. Une fois à l’intérieur, on se retrouve au milieu de 5 grandes fresques horizontales sur lesquelles se dessineront, l’histoire des ancêtres (qui se dévoilera à la fin de chaque chapitre). Puis retour sur notre petite embarcation, on suit un long passage rocheux encore sur des flots agités (attention de pas s’abîmer), au bout du trajet, juste avant un nouveau portail (une des astuces du jeu), on aura la possibilité d’améliorer de façon permanente mais aléatoire nos armes, notre vie, l’endurance et même l’inventaire... mais ça ne sera pas gratuit! Cherchez des éclats marins (l’argent du jeu) en brisant des vases ou en activant des totems.
I Will Survive!
Oui, survivre sera le mot d’ordre de cette aventure sur vagues sans fin! En plus d’aiguiser notre patience à naviguer contre le vent, on aura vraiment l’impression d’avancer sur le dos d’une tortue, il faudra en tout temps garder l’œil sur la barre d’endurance... laquelle baisse même si vous faites rien! En mode survie, si vous mourrez, vous perdez la moitié de votre inventaire et recommencez toujours au chapitre 1. En mode histoire, on garde l’inventaire, mais on débute au dernier chapitre rendu. On commence toujours sans embarcation et pas toujours au même endroit (petit côté rogue-like) et avec les 3 clés Nautiles à réactiver !
Switchbound
Je sais pas à combien de framerates le jeu tourne, j’y ai joué docké puis Switch en mains, et je n'y ai vu aucun ralentissement... Par contre, y a du popping de décor et d’objets (qui peut rendre un peu difficile la recherche des îles au loin). L’ambiance sonore du jeu est très bien rendu, bonne musique même si certaines comme celles au piano, sont très redondantes... J’ai terminé le jeu en mode histoire en un peu moins de 10 heures.
Aide ou recommandation
Pour ceux que la patience n’est pas une vertu, il y a bien une sauvegarde manuelle dans les options du jeu, mais si vous mourrez, cela écrasera automatiquement cette sauvegarde et alors au diable toute votre avance! Avant chaque départ vers une autre île, ou après avoir actionné une clé nautile, je m’assurais de remplir ma barre d’endurance et de faire une sauvegarde... Au dernier moment, avant de mourir, je quittais le jeu... rechargeais et recommençait avec tous mes acquis!
Pour conclure
Puisque j'ai mentionné avoir terminé le jeu en moins de 10 heures, forcément sans ce truc je n'aurais probablement pas réussi à le terminer à temps... Donc tout dépendra de notre affinité avec ce genre ou votre patience, donc pour 39.99$ oui, il en vaut vraiment la peine!
J’aime :
-Kara la guerrière (évidemment)
-L’aventure sans mourir
-Chasser sans mourir
-Découvrir les îles
-Chercher les ressources
-Faire de l’artisanat (crafting)
-La mer et les vagues
J’aime pas :
-Le vent!
-Mourir et tout perdre!
-Recommencer, comme dans le film ''Le jour de la Marmotte''
-Redondance de certaines musiques
-Popping
-Pas beaucoup d’îles, trop petites!
-Mode Survie!
Note finale
*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test, provient de l'éditeur, lequel n'intervient
aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.
Windbound Site officiel
Développeur : 5 lives studios
Éditeur : Deep Silver, Koch Media
Plateformes : Switch (ce test), PS4, Xbox One, PC, Stadia
Prix : 39,99$
Me joindre sur Twitter via @monsieur_ben
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