TEST - Pipistrello and the Cursed Yoyo (PC, Xbox, PlayStation, Nintendo Switch)

Un bon metroidvania avec son style bien à lui

Par Steeve Tremblay
Pipistrello and the Cursed Yoyo est disponible depuis le 28 mai dernier et j’y joue sur ma console Steam Deck, l’engin vidéoludique de prédilection pour jouer à ce type de jeu. En fait, Pipistrello est le genre de jeu qu’on aime apporter avec soi, par le biais d’une console portable (Steam Deck ou Nintendo Switch, par exemple).

Il s’agit ici d’un action-rpg 2D metroidvania en vue isométrique où notre arme principale est un soulier. Non, une banane! Non, c’est pas ça… Un yoyo! Oui, c’est ça... d’où le nom du jeu. Notre héros doit se frayer un chemin dans la ville et repousser les brigands avec son yoyo, allant de techniques de yoyo de plus en plus étonnantes et vraiment cool à utiliser. 


On peut lancer son yoyo pour atteindre un ennemi au loin, rapporter des choses en déroulant son yoyo vers une cible, faire rebondir son yoyo sur des parois en diagonales pour atteindre un vilain autrement hors de notre portée. Bref, ce ne sont que quelques exemples de ce qu’on peut faire avec notre super yoyo. 

On doit donc se balader dans la jolie ville très colorée et pleine de vie, parler aux résidents et rendre des services (entre autres). Il y a plusieurs passages secrets à découvrir, des surprises dissimulées ici et là, même notre repaire est souterrain et… secret. 


Pipitrello and the Cursed Yoyo tourne merveilleusement bien sur Steam Deck et l’autonomie pour un tel jeu vous l’aurez deviné, est très bonne. Joli rendu visuel qui fait plaisir, contrôles qui répondent plutôt bien et ambiance sonore efficace. Par contre, j’ai trouvé certains passages plus ardus, limite frustrant par moment. Surtout lorsqu’il y a plusieurs méchants qui nous bondissent dessus en même temps. Les combats de boss sont plutôt fun à faire, important de le mentionner. 


Et que dire de ce concept que pour bénéficier d’une amélioration, il faut d’abord payer une dette au ‘’vendeur’’ de l’amélioration avant de profiter pleinement de ces nouveaux pouvoirs. Par exemple, la toute première amélioration (augmenter son énergie) crée comme conséquence qu’on a que 2 coeurs de vie au lieu de 3, tant qu’on a pas remboursé notre dette monétaire. Alors on y pense à deux fois avant d’améliorer son héros. Mais bon, pas trop le choix d’améliorer son personnage sinon le jeu sera encore plus difficile à compléter, évidemment.

Bien aimé la trame sonore du jeu. Les musiques sont accrocheuses et on prend plaisir à les écouter même en dehors du jeu, à la maison. C’est signe qu’elles sont vraiment bonnes et rythmées comme on aime. Elles sont même disponibles sur disque vinyle.


Pipistrello and the Cursed Yoyo propose une belle expérience colorée, amusante et fun à jouer. Sans être exceptionnel, c’est un bon jeu ‘’old school’’ qui fait plaisir et son petit côté puzzle bien dosé vient varier les plaisirs. Peut-être un peu cher par contre, je recommande davantage l’achat lorsque baisse de prix sous les 20 dollars, même pour sa dizaine d’heures de jeu, misez sur une légère baisse de prix avant l’achat. Ou essayez la démo d’abord. 

Note finale

*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.

Pipistrello and the Cursed Yoyo Site officiel
Développeur : Pocket Trap
Éditeur : PM Studios
Plateformes : PC Steam (ce test), Xbox, PS5, PS4, Nintendo Switch
Prix : 25,99$


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