TEST - Risen (Nintendo Switch, PS4, Xbox One)

Pour amateur de Switch portable seulement! Voilà, rien de plus à ajouter.

Par Monsieur Ben
Je sais je sais, ce n’est pas très convenable de ma part me direz-vous, qu’importe, ceux qui préfère jouer sur grand écran et rarement Switch en mains, devront peut-être s’abstenir. Risen demeure avant tout un simple portage d’un jeu sorti il y a 14 ans (2009) avec aucun changement graphique apporté pour cette version 2023. Au clair ce n’est pas un format « Remastered » ni « Enhanced » et encore moins un « Remake ». Le tout est d’ailleurs complètement cautionné par l’éditeur THQ Nordic, donc pas de cachette!


Pour les habitués aux jeux nextgen, l’aspect vieillot du soft risque d’en rebuter plus qu’un! Les plus avertis feront remarquer que Risen avait été déjà porté en 2010 sur Xbox 360, une version remplie d’aliasing et de popping d’images servi par une jouabilité pas très ergonomique. Est-ce que la version Switch ne serait qu’un simple portage de la Xbox 360? Hum, voyons voir…


Développeur

Piranha Bytes; société allemande, principal développeur de la série Risen (y en a eu 3). Ils sont également responsables d'une autre série appelée Gothic, mais suite à une dissension avec l’éditeur de l’époque (JoWood Productions AG), Piranha Bytes perd le droit de continuer la licence des Gothic.

La firme allemande se retrousse donc les manches, se trouve un nouvel éditeur, Deep Silver, et consacre son temps sur un nouveau projet nommé Risen : un jeu de rôle / action / aventure, genre de gros clin-d’œil à la série des Gothic. Une résurrection en somme, d’où le mot en anglais Risen! Une grande qualité aux jeux créés par Piranha Bytes, un vrai tour de force à l’époque que de créer des mondes sans chargements de zones! Des chargements qui se font seulement au début du jeu, ou à la mort de notre héros.


Un monde sans temps de chargement sur la paume de nos mains!

L’histoire de Risen se passe entièrement sur une île appelée Faranga où de mini tremblements de terre sévissent en tout temps (probablement dû à l’activité d’un volcan) et selon les dires des habitants de l’île, ces séismes auraient fait surgir du sol plusieurs ruines anciennes, ouvrant l’entrée à des donjons et cavernes peuplées par divers bestioles… 

Après une jolie cinématique (en français parler SVP), notre héros se réveille échoué sur le bord de la plage, sans armes, vêtements rudimentaires et amnésique, de surcroît. Un héros sans nom … comme la marque! Une deuxième survivante du naufrage, Sara (celle-là pas amnésique) se réveille à l’arrivée du héros, elle n’a d’utilité que d’offrir des petites infos : du genre chercher une arme, découvrir les alentours et passivement nous regarder à la protéger des premières bestioles, lesquelles une fois mortes nous révèlent dans un menu « des morceaux de viandes » comme on retrouve dans Skyrim… plus haut on découvre une maison abandonnée… à l’intérieur il y a un lit et un premier coffre contenant un petit poêlon… un premier indice qu’on pourra faire cuire la viande récemment sortie des entrailles animales! 


Le jeu offre une bonne longévité répartie sur 4 chapitres et 3 endroits distincts et de rencontres : Les Rebelles des marais, les Guerriers du Port Fanga et les Moines du Monastère. Tous offriront divers services (genre augmentation des compétences par des entraîneurs), achats d’armes etc… et surtout les quêtes, lesquelles influencent grandement le destin de « notre héros sans nom ».  De mon côté j’ai décidé de suivre les Rebelles des Marais!

Points à retenir

Le système de combat est en temps réel, ATTENTION À SUIVRE À LA LETTRE : On abuse de la défensive, on frappe au bon moment et on essaye de maîtriser l’esquive, une baisse de garde et l’ennemi attaque aussitôt! On accumule 10 points d’apprentissage à chaque montée de niveau qui serviront à améliorer nos compétences ainsi selon nos choix: soit le combat à l’épée, au bâton, à l’arc et bien sûr en magie (ma combinaison épée et bouclier). Ajouter des compétences de fabrications, de créations runiques, connaissances des cristaux et finalement un dernier que j’ai également choisi : Vol à la tire.


Notre héros se déplace à l’ancienne, c'est-à-dire une caméra toujours de dos (sauf si on s’assoie). On constate rapidement que le jeu à été vraiment pensé clavier et souris mais bon, c’est pas le premier jeu PC adapté pour jouer avec une manette… D’ailleurs je trouve dommage d’avoir omis l’ajout de vibration, ça aurait tellement cool pour les combats!

Une fois qu’on a bien maîtrisé la jouabilité, qu’on a appliqué une bonne amélioration du personnage et combattu un bon nombre d’ennemis (les ennemis ne respawn pas!), il est facile de rester dans le jeu très longtemps. À noter que l’action se poursuit en ouvrant n’importe quel menu, mais pas avec le bouton + (paramètres). Un dernier point à retenir, le jeu offre trois modes de difficulté, soit facile, normal et difficile! Tout en français, écrit et parlé!


Switch le Verdict

Clairement surpris par le rendu visuel du soft! Y a un excellent cycle jour et nuit pas trop rapide (pour une des rares fois), plus réaliste je trouve. Les différentes phases de lumières sont parfaites, beaux ombrages sans oublier les changements de température comme la brume et la pluie et surtout les éclairs de nuit c’est très réussi! Vraiment! À noter qu’il est possible de faire avancer le temps sur un lit!

Belle floraison d’arbres et feuillus, belles sensations différentes des hauteurs des terrains. Il y a des chemins à suivre, des ponts, des rivières mais aussi plein de choses à trouver hors chantier! La visite de ruines et de cavernes d’énigmes, de trésors et de bestioles très coriaces à combattre. Je vous ai dit qu’on peut également miner?


Mais bon, rien n’est parfait graphiquement puisque rappelons qu’il demeure un jeu de 2009 (même si j’ai bien apprécié les environnements, on constate rapidement que le rendu des personnages manque cruellement de finition, leurs visages sont flous et laids). Bizarrement j’ai trouvé les créatures plus jolies à regarder! lol


Fait à préciser au début de ma période de tests, le jeu à reçu une petite mise à jour. Quelques corrections de glitch et de scintillement, mais toujours certains popping d’images au loin demeurent. Au début j’avais l’impression que le jeu ‘’laguait’’, jusqu’à ce que je constate que c’était simplement l’effet des tremblements de terre dans le jeu! Bonne fluidité constante, mais c’est assurément pas du 60 fps (les seuls ralentissements constatés sont lors des sauvegardes automatiques). Soulignons également que je n’ai vécu aucun crash du jeu. Et dernier petit bémol; les détails sur les cartes et écritures sont vraiment trop petites (une chance qu’on a une option de zoom dans les paramètres de la Switch). La musique se marie bien avec l’entièreté du jeu, quoique parfois répétitive… mais somme toute très jolie à écouter.

Finalement, content je suis, car il s’agit d’un portage acceptable pour y jouer façon nomade! Et ouais, finalement à la télé c’est pas si pire non plus! 

Note finale

*La copie du jeu utilisée pour la réalisation de ce test, provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des critiques du Salon de Gaming de Monsieur Smith.

Développeur : Piranha Bytes
Éditeur : THQ Nordic
Plateformes : Nintendo Switch (ce test), Xbox One, PS4
Prix : 29,99$

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