TEST - Wonder Boy Asha in Monster World (Switch, PS4)

Une version moderne de très grande qualité

Par Monsieur Ben
Bon, je ne vais pas vous mener en bateau ni vous donner l’impression que je suis un encyclopédiste chevronné sur l’histoire du jeu vidéo, ce serait me mentir à moi-même et ce n’est vraiment pas mon genre. J’ai beau connaître l’avènement des premières consoles d’Atari, de Nintendo et Sega, il y a tout de même beaucoup, voire énormément de jeux qui sont complètement passé sous mon radar. Même pas vu l'ombre de certaines cassettes non plus! 

La série des jeux Wonder Boy en est une! Je suis un inculte d’une série culte! Haha! Donc pas de souvenir de passage ici ou là, ou bien les ennemis étaient me semble moins jolis et plus pixelisés dans le temps, nah oubliez ça, ce sera un avis simple et honnête. Bienvenue dans le Wonder Boy Asha in Monster World version 2021!


Wonder Cel-Shading

Cette version 2.0.2.1 (2021 bon!) offre un très joli rendu visuel style dessin-animé vraiment bluffant. À un point tel que j’ai été surpris et séduit par l’harmonie des couleurs et l'esthétique du soft. Je salue les gens de chez Studioartdink pour cet excellent travail de remastérisation. D’ailleurs l’éditeur a eu la gentillesse de nous envoyer aussi l’édition numérique PS4 de Wonder Boy IV, la version originale lancée à l'origine en 1994. 

Wonder Boy 1994 joué sur PS4

Cependant sachez que cette version d'origine n’est accessible que par l’achat de l'édition physique PS4 et Switch. Un peu dommage pour ceux qui souhaiteraient y jouer et surtout constater les différences apportées à cette nouvelle édition. Et des différences il y en a! Après avoir terminé le jeu version 2021, j’ai dépoussiéré ma PS4 (ouf elle fonctionne encore haha!) et de me rendre compte à quel point la version moderne est rehaussée, très impressionnante et remarquable. En gros…. un bon WOW!


Wonder Story

C’est sous les traits d’une Wonder Girl, jolie guerrière aux cheveux vert nommée Asha, au style très « Moyen-Orient » que nous est proposée l’aventure! Les décors, la musique et la lampe magique! On ne peut douter du style!


On s’élance donc dans le premier monde du jeu, tout en ayant pris soin de parler aux villageois et surtout faire un dernier au revoir à son paternel! Le premier niveau sert de préambule pour apprendre évidemment les mécanismes de combat, soit maniement à l’épée, défense avec bouclier et sauter! Un jeu de plateforme ne serait pas un jeu de plateforme sans sauter! Chaque monde n’est accessible qu’après avoir combattu le boss de fin!


À notre arrivé à Rapadagna, on se voit rapidement attribué par la Reine de la capitale, le titre de guerrière officiel du Royaume et du même souffle, invité à se rendre rapidement au temple des Esprits. Nous devons y libérer des Esprits qui ont envahi chacun de leurs mondes, lesquels sont accessibles grâce à un portail qu’il faut préalablement déverrouiller avec l’aide de pierres ancestrales (4 portails, 4 mondes: Montagne, Rivière, Désert et Château dans le ciel)!

Wonder Action

Donc un jeu de plateforme comme on les aiment! Avancer de façon latérale soit de gauche à droite (même parfois de droite à gauche) et ajout de quelques perspectives de profondeur, comme de se retrouver plus loin en fond derrière les décors, traverser certaines portes dans les mondes et un peu d’effets 3D en « cut scene ».


Notre héroïne trouvera sur son chemin des trésors et pièces d’or tombées des monstres, permettant l’achat de nouvelles armes, des boucliers spécifiques aux éléments (feux, éclairs) et l’achat de bracelets de vie (coeurs supplémentaires permanents), sans oublier les nombreuses gouttes d’eau dissimulées un peu partout, gouttes qu'au nombre de 10, donnent un coeur de plus.

Les combats sont simples mais efficaces. Selon la force d’épée, il est possible d’éliminer assez facilement la plupart des monstres, une attaque sautée vers le bas avec un bon timing, octroie la possibilité d’enclencher un combo sur plusieurs ennemis!


Pour les boss, n’ayez crainte, rien de bien compliqué ici, un simple apprentissage de leurs patterns suffira pour les surmonter tous! À part un endroit du jeu que j’ai rushé à compléter, même failli arrêter d’y jouer! « Taponner » à l’infini sur le même bouton pour moi, ce n'est plus ma tasse de thé, peut-être que j’ai mal compris le mécanisme mais avec une couple de bons jurons, j’ai fini par le faire! Heureusement le jeu offre la possibilité de sauvegarder n’importe où (sauf pendant les combats de boss, évidemment)! Pour terminer vous pouvez relire tout les actions du jeu dans le menu système dans un onglet nommé Tips!


Wonder Pepelogoo

Notre animal volant qu’on débloque dès la fin du deuxième monde, une petite bestiole toute bleue, toute mignonne, viendra se poser sur la tête en la sifflant, permettant de ramasser des coeurs ou gouttes d’eau inaccessibles et même faire actionner des plateformes grâce à certains mécanismes hors d'atteint. Un aspect encore plus important, c’est la possibilité de s’agrippé au Pepeloggo et de planer entre deux plateaux ou rebondir encore plus haut!


Il est certain que sans notre ami, il serait impossible de continuer l’aventure. D’ailleurs petit avertissement pour ceux qui seraient tenté de vouloir compléter à 100%, car un événement dans l’histoire nous oblige à continuer sans lui… Donc, soit que vous cherchez et ramassez tout toute suite ce qui vous donnera une surprise à la fin (surprise que je n’ai pas eu), ou soit que vous devez recommencer au complet pour le savoir! De tout façon, le jeu offre en plus du mode normal, le mode facile.

J’aime
  • Le look cartoon vraiment mais vraiment jolie!
  • Joli sur télé et Switch en mains (vraiment nickel)
  • Pepelogoo l’oiseau bleu du petit Simard… ben non hihi!
  • Musique en harmonie avec le genre, juste correct!
  • Traduit en français (l’original de 1994 est seulement en anglais)
  • Chacun des mondes ont leur couleur et décors différents!
  • Un peu d’énigmes mais sans plus
  • Jouabilité standard et bonne utilisation de la vibration
J'aime moins
  • Quoique, obliger de maintenir le bouton sifflement pour que le Pepelogoo finisse par s’agripper!
  • Un peu court? (5 mondes seulement, à moins de chercher tout et encore là...)
  • Taponner pour rien juste pour faire reculer un monstre!!! (je parle pour moi hihi!)
  • Le dernier monde est le moins réussi à mon goût
  • Jeu original Wonder Boy IV offert seulement dans l'édition physique de Asha in Monster World
Note finale

*La copie du jeu utilisée pour cette critique provient de l'éditeur, lequel n'intervient aucunement dans le processus de création des tests du Salon de Gaming de Monsieur Smith.

Wonder Boy Asha in Monster World Site officiel
Développeur : Studioartdink
Éditeur : ININ Games
Plateformes : Switch (ce test), PS4
Prix : 46,54$
*Différentes éditions physiques sont également disponibles via 

Me joindre sur Twitter via @monsieur_ben
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Commentaires

  1. Très bonne critique mon ami. Ca me tente d'y jouer. hihi

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  2. Merci ☺️ content que tu as aimé!
    Oui, mais j’attendrais un rabais, comme précisé le jeu est court,
    peut facilement ce faire entre 5 et 10hres...

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  3. tres bon jeux compliquer des fois

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